dimanche 7 juin 2015

0 Cercle "ANARCHISME ET LIBERALISME" : Compte-rendu

Compte-rendu du cercle "Anarchisme et Libéralisme" :

Le cercle d’Action française du jeudi 4 juin dernier a réuni une vingtaine de militants et sympathisants autour du thème « Anarchisme et Libéralisme ». Après avoir présenté les deux objets complexes que sont le libéralisme et l’anarchisme dans leurs spécificités politiques et historiques, nous avons constaté leur parenté évidente. Le libéralisme et l’anarchisme ne seraient-ils pas frères ennemis, mais frères par-dessus tout ?





En effet, si l’anarchisme se veut en opposition radicale avec la société bourgeoise capitaliste, il n’en demeure pas moins qu’il est issu de la même matrice idéologique que le libéralisme, maître principe de la société bourgeoise. Il en résulte que la critique anarchiste du libéralisme, malgré sa radicalité, ne parvient pas à dépasser leur héritage commun des Lumières.
Après avoir établi la parenté idéologique entre libéralisme et anarchisme, nous avons démontré que par de nombreux aspects, le second constituait une radicalisation du premier. Nous finîmes par constater cependant que, l’anarchisme avait malgré tout développé une identité politique qui lui était propre. Il en résulte donc que l’anarchisme est parvenu à développer un discours authentiquement antilibéral.
Si l'anarchisme et le libéralisme partagent un tronc philosophique commun, ils diffèrent néanmoins par le caractère plus radical et pragmatique de l'anarchisme, qui reprend le flambeau du libéralisme tout en souhaitant lui donner le coup de grâce. Ainsi, leur confrontation permet de mettre en lumière leur parenté. Leur opposition critique et le caractère difficilement classable de l’anarchisme ne suffisent pas à occulter leur socle philosophique commun.

Bien loin de constituer un refus intégral du libéralisme, l’anarchisme apparaît bien plutôt comme sa radicalisation. L’anarchisme ne cherche pas, dans de nombreux domaines, à abattre le libéralisme, mais à le dépasser, à pousser sa logique jusqu’au bout. Les convergences du type du libertarisme ou de l’anarcho-capitalisme l'illustrent. Il suit en cela l’eschatologie du progrès présente dans toutes les idéologies modernes. Il n’en demeure pas moins que l’anarchisme s’éloigne du libéralisme et développe à son égard un discours critique cohérent. Toutefois dans la mesure où il en est pour partie une excroissance critique, il ne parvient qu’à un rejet partiel du libéralisme, focalisé sur la violence économique et sociale produite par le libéralisme économique, et sur l’aliénation politique que représente la démocratie parlementaire. Il néglige de ce fait les aliénations nouvelles issues des « libérations » provoquées par le libéralisme, qui ne furent que la destruction de structures traditionnelles. Ses tendances fédéralistes et communautaristes, déjà présentes dans les socialismes utopiques, apparaissent ainsi comme une volonté de renouer avec des structures détruites par le libéralisme. Pourtant, dans la mesure où l’anarchisme considère nombre de ces structures traditionnelles comme des aliénations, son rejet de la société bourgeoise et libérale sonne comme incomplète.

Ce qui nous permet de renverser la remarque de Proudhon : « L’anarchisme, c’est la monarchie moins un ».

lundi 11 mai 2015

0 Week-end de la Jeanne : un colloque de propositions, un cortège de traditions

Arrivés pour la plupart dans la soirée de vendredi, après une longue route, les militants bordelais ont partagé ce week-end un grand moment d'Action française, toujours dans ce soucis de formation et avec ce constant désir d'agir.
Le samedi, une dizaine de nos militants a pu assister au colloque « Dessine moi un roi », qui réunissait au forum de Grenelle pas moins de 300 personnes, autour de trois grands axes thématiques : l’État, la société et les domaines régaliens. Ce colloque, très riche et bien rythmé, qui sera suivi par l'édition des actes, a permis de poser les bases solides d'une réflexion profonde à propos de la question monarchique. Il prouve une nouvelle fois la pertinence de la prospective royaliste en 2015 et lance un grand chantier qui ne s’achèvera que le jour du sacre.
Les premiers militants bordelais arrivant vendredi soir
Le colloque "Dessine moi un Roi"

Le discours de conclusion du secrétaire général d'Action française, François Bel-Ker, calme, juste et nuancé, incarne parfaitement la position de notre mouvement en ces temps si durs pour notre pays : nous nous préparons à un changement, ou plutôt nous préparons ce changement que beaucoup de nos compatriotes attendent.
Le banquet, qui rassemblait 200 convives, fort bien animé par les chants des différentes sections, fut une nouvelle fois un excellent temps d'amitié et de retrouvailles. Surtout, il devient de plus en plus clair et patent que la jeunesse de France, a choisi son mouvement, qui par la force des choses reprend sa vigueur d'antan.

Camaraderie dans la pure tradition d'AF

Enfin, après le temps de la réflexion et de la camaraderie, la rue attendait l'Action française, Jeanne attendait nos jeunes militants. Notre hommage de dimanche, traditionnel, cristallisé dans un cortège encore plus fourni que les années précédentes, 650 personnes présentes, est un appel au réveil des Français, contre la République, contre Bruxelles, contre les diktats de la finance, en bref contre tous ceux qui voudraient nous voir à genoux. A la fin de l'hommage cinq militants exemplaires se sont vus récompensés de la plaque bleue des vendeurs volontaires, récompense mais aussi responsabilité, l'Action française compte sur eux, la France aussi. Parmi ces cinq militants, un bordelais, Henri Vangeon, que nous félicitons tout particulièrement pour son implication dans la section bordelaise.






La remise des plaques bleues

Jeanne a restauré le trône de France en dépit des traîtres, des voleurs et des meurtriers, l'Action française et sa jeunesse, continue et continuera de lutter pour qu'enfin les Français reviennent à la France.

mercredi 6 mai 2015

0 Eric Zemmour à Bordeaux


Tandis qu'une petite centaine de personnes manifestaient contre la venue d'Eric Zemmour place Jean Moulin, les bordelais ont rempli l'Athénée municipal hier soir pour écouter l'auteur du "Suicide français".

Un grand merci à l'association Amitiés Françaises pour cette très bonne soirée !











Compte-rendu d'Infos-Bordeaux : 

dimanche 19 avril 2015

0 [CERCLE DE FORMATION]

Jeudi prochain, il sera question du royalisme à Bordeaux, ses origines et son développement dans la première moitié du XXe siècle. Des grandes figures locales aux événements marquants, il s'agira de voir comment Bordeaux est devenue l'une des places fortes de la contre-révolution en France.


0 Sur le terrain...!

Ce matin, vente du journal et tractage à Saint Bruno, Notre-Dame-du-Bon-Conseil et Notre Dame de Talence ! 

A la rencontre des bordelais, nos militants reçoivent toujours plus d'encouragements et de félicitations ! 

#ToileSociale
#MilitantismeDeProximité
#NotreForceEstD'AvoirRaison








dimanche 12 avril 2015

0 Vente du journal / 12-04-15

Belle vente ce matin devant Ste Eulalie : un nouveau militant, beaucoup d'encouragements, d'anciens camelots, ainsi que les félicitations du Prince Eudes d'Orléans. 
Tractage devant le TGI de Bordeaux pour finir la matinée.





mercredi 1 avril 2015

0 Cercle de Flore - Samuel Pruvot [VIDEO]

lundi 30 mars 2015

0 9 avril : [CONFERENCE] Le Cercle Proudhon

Le cercle Proudhon : histoire et enjeux, les raisons d'un échec, un modèle à reprendre ? Réponses le 9 avril.



0 Communiqué : Un système à bout de souffle

Au-delà des résultats politiciens, qui symbolisent un pays dépecé et livré aux partis ("le PS perd le Nord", "la droite gagne Belfort", etc.), les élections départementales 2015 sont surtout l'échec des institutions. Un Français sur deux n'est pas allé voter, malgré le paritarisme soudain et forcé qui était censé entraîner le vote des femmes. Des territoires entiers ont à peine voté. Les jeunes n'ont pas voté.
Certes, le système est résilient : sur la base de découpages partisans et de prérogatives inconnues, des assemblées à peine représentatives prendront des décisions au nom de Français qui ne se reconnaissent plus dans leurs élus et au nom d'une république qui ne sait même pas se définir, se contredit et s'aveugle.
Voilà bien le seul et véritable signal envoyé ce soir : celui d'un désaveu des institutions. Les politiciens n'inspirent plus confiance, les partis non plus, ni le bipartisme ni la démocratie comme le rappelait naguère encore le Baromètre de la confiance politique. Le système, ses “valeurs” floues et ses mécanismes rouillés sont à bout de souffle. Les Français attendent qu'on les écoute, pas qu'on fasse semblant de prendre leur rejet massif pour une volonté de continuer la mascarade. Ils attendent qu'un homme fort puisse réellement gouverner en n'étant pas prisonnier du jeu des partis, du parlement et des élections. Ils attendent sans le savoir et sans le dire un roi, qu'ils pressentent et n'osent espérer.

0 L'AF à Libourne

A Libourne, une antenne de notre section s'installe peu à peu. N'hésitez pas, rejoignez-les!





dimanche 15 mars 2015

0 [VIDEO] Conférence Cercle Jean-Baptiste Lynch - L'eurasisme face au libéralisme



Conférence à Bordeaux du jeudi 13 mars, organisée par le Cercle Jean-Baptiste Lynch, traitant du sujet "L'eurasisme face au libéralisme" présenté par Charles Horace.
Cette conférence s'inscrit dans le cadre de la campagne "Le libéralisme contre les libertés" initié par l'Action Française.

A regarder et partager !

dimanche 8 février 2015

0 La nationalité, légale et légitime (article paru dans L’Action Française 2000, 5 février 2015)

Nous devons nous sentir tenus par les promesses malhonnêtes des gouvernants, mais nous avons le droit d’exiger qu’ils changent les règles.

La tentation est grande de définir une unité nationale qui soit à notre exacte mesure. Quand le PS twitte les propos de Manuel Valls (« Je veux rappeler le rôle déterminant des socialistes dans la concrétisation du moment exceptionnel du 11/01. »), on comprend ce qu’unité et nation signifient pour un républicain socialiste : rassembler autour de son parti et lui attribuer les mérites d’un sentiment populaire qu’il n’a pas suscité ; autrement dit, discriminer, élever les uns et abaisser les autres, admettre dans le cénacle et rejeter dans les ténèbres. Et toute la comédie politique de ces trois dernières semaines n’a fait que cruellement souligner que l’unité républicaine n’est qu’une affaire de clans opposés à d’autres clans, chacun prétendant être le vrai peuple et réclamant que les adversaires soient exclus de toute communion. En fait, la tentation hérétique est toujours forte, qui est celle du choix des bons, du tri, de l’élection, de la désignation : la tentation d’une nation contractualiste où seul est citoyen celui qui adhère, et accepte que les conditions d’adhésion changent en permanence.
Un crime contre la France
Et pour les assassins du 7 janvier ? Les intègrera-t-on à la communauté nationale, morts ou vifs ? Ces meurtres de Français ont été perçus, justement, comme un crime contre la France et la déchéance de nationalité a été immédiatement évoquée : la nation revient, une fois de plus, dans le débat politique, malgré tous ceux qui s’efforcent d’en nier et l’existence et la pertinence. Mais il faut distinguer dans les expressions que son souci a revêtues. Les uns tiennent les Kouachi et consorts pour des Français de papier, des néo-Français, et autres expressions qui signifient qu’on ne possède une nationalité qu’à condition qu’on accepte que la nation vous possède ; que les droits que confèrent la nationalité française ne sont un dû que dans la mesure où on fait la preuve de sa dignité à recevoir. Les autres soulignent que la double nationalité est une manière de confort surprenant, amalgamant deux identités sans qu’on sache bien à quelle loyauté se sent tenu l’hybride. Tous s’interrogent sur ce bien individuel qu’est la nationalité et sur ce lien collectif qu’elle implique. C’est un fait que la République a décidé de nationaliser sans intelligence, sans prudence et sans exigence, conférant un titre sans demander de contrepartie, donnant accès à des droits sans vérifier l’usage qui en serait fait, édictant des règles comme autant de principes infrangibles sans vouloir tenir compte des circonstances : depuis plusieurs dizaines d’années, des centaines de milliers d’étrangers arrivent en France, bénéficient de son système social, deviennent Français et font souche en France sans que les partis au pouvoir aient jamais voulu examiner la réalité des communautarismes qui s’abstraient de la communion nationale.
Un bouquet de services
La légalité des procédures ne peut-elle pas être tempérée par la légitimité des intérêts de la nation ? L’immigration intra-européenne a renforcé cette capacité à ne voir en chaque pays qu’un bouquet de services offerts au nomade intermittent ou à l’exilé définitif. Sont-ils vraiment Français, ceux que seuls l’intérêt ou la misère ont amenés en France et qui n’aiment pas la France ? Oui. Quelque dépit qu’on puisse en avoir, si blessé qu’on puisse être à voir des Français rejeter leur propre pays, notre pays, Français de papier ou néo-Français sont Français. Car notre nationalisme, précisément, n’est pas hérétique. Ce qui a été promis devra être tenu, car on ne bâtit pas une nation en commençant par retrancher, au mépris de la parole donnée et des vies réelles impliquées, les mauvais rejets et les mauvaises graines. En revanche, l’Action française demande que, désormais, on applique des règles de prudence : immédiate préférence nationale dans toutes les prestations sociales pour limiter l’immigration de confort, expulsion de tous les étrangers qui contreviennent à la loi – à commencer par les “clandestins”, et déchéance de nationalité pour les terroristes (ce que le Conseil constitutionnel a validé le 23 janvier 2015, au motif que « la punition [qui] n’est pas manifestement hors de proportion avec la gravité de ces actes »), voire pour d’autres raisons, et remise en question de la double nationalité.
Nationalité progressive
En parallèle, installation d’une nationalité progressive et soumise à révocation pendant un laps de temps de plusieurs années, le postulant à la nationalité pleine et entière voyant peu à peu ses droits augmenter à proportion qu’il fait la preuve de son intégration (par sa maîtrise de la langue, par son absence de communautarisme, etc.), les critères d’accession à la nationalité française se doublant d’une réflexion sur la masse des postulants. À ce titre, l’Action française se félicite des intentions du gouvernement d’accélérer l’examen des demandes d’asile : le demandeur d’asile jouissant immédiatement de certains droits, mettre plusieurs années à valider sa demande, c’est entériner son installation de facto sur le sol français. Nous devons nous sentir tenus par les promesses malhonnêtes des gouvernants, mais nous avons le droit d’exiger qu’ils changent les règles. Le multiculturalisme est un échec. La libre circulation des personnes est un danger. Proclamer des valeurs floues n’a pas de sens, affirmer l’amour de la patrie est salvateur. Nous invitons chaque Français à se redonner à la France, même ceux qui n’ont pas d’estime d’eux-mêmes, même ceux qui ont peur d’aimer leur pays.

0 Compte-rendu du Carrefour Royal 2015


0 6 février...on n'oublie pas !

Nos militants étaient dans les rues de Bordeaux et ont veillé tard pour rendre hommage aux émeutes populaires du 6 février 1934, aux vingt-deux victimes de cette funeste soirée pour tous les patriotes français. Arpentant les rues et les boulevards, ce sont des centaines d'affiches qui ont été diffusées dans toute notre ville.

Le 6 février 1934, aux côtés des Jeunesses Patriotes, de la Solidarité Française ou encore des Croix-de-Feu, c'est bien l'Action française, qui fut la plus lourdement touchée, puisque ce soir-là elle perdit sept de ses hommes. Présents en première ligne, abattus par les balles des policiers et des gardes mobiles, nous pensons particulièrement à Alphonse Aufschneider, Cambo Costa, Raymond Lalande, Jules Lecomte, Georges Roubaudi, Charles Liévin, et nous n'oublions pas tous les autres.

Notre lutte contre la république a d'autant plus de poids en ce 6 février, en cette journée noire où un régime infâme en est venu à saigner son propre peuple, qui n'en pouvait plus de ses perfidies répétées, de ses mensonges ignobles et de ses allégeances a-rebours des intérêts de la France et des Français.

A Bordeaux, depuis 1905, l'Action française s'efforce de faire reculer la trahison. Rejoins-nous !

#MortsPourLaFrance #BordeauxRoyaliste















mercredi 31 décembre 2014

0 Meilleurs vœux !

2014, année désastreuse pour notre pays, s'achève, le temps d'écrire une nouvelle page de notre histoire. Comme en 2014, le travail doit continuer, et il devra même s'intensifier au cours des prochains mois. Comme en 2014, nous devrons être présents à chaque instant. Conférences et cercles de formation sont les pendants indispensables de l'action : merci à Farida Belghoul et à l'abbé Olivier Horovitz d'avoir parlé de la théorie du genre en juin. Nous étions avec les Français, à Jour de Colère à Paris en janvier, puis à Bordeaux en mai. Nous avons rejoint, en février, nos camarades provençaux, pour rappeler le 6 février 1934, au cours d'un excellent colloque. Le cortège traditionnel en l'honneur de sainte Jeanne d'Arc ainsi que le camps Maxime Real del Sarte nous ont permis de retrouver des militants de toute la France, pour partager des moments de formation et de camaraderie. Nous avons donné toute notre énergie pour le succès de la Manif pour tous à Bordeaux, le 5 octobre, du tractage jusqu'au service d'ordre. Nous avons honoré les morts de la Grande Guerre, et les résistants d'Action française, présents le 11 novembre 1940 sur les Champs-Élysées. Pendant la période de l'Avent, nos militants ont poursuivi l'action de nos camarades parisiens pour défendre les crèches contre cette « fausse laïcité » républicaine. 





Face à un gouvernement à bout de souffle, face à un régime incapable de redonner à la France sa grandeur et sa prospérité, nous sommes l'alternative. Nous proposons un autre chemin, un chemin qui a fait ses preuves. 

Notre vœu pour 2015 ? Un roi pour la France ! Pour protéger les libertés des Français, pour réintroduire une justice fiable et équitable, pour unir tout un peuple autour d'un trône, autour d'une personne, autour d'une famille. Le temps du sursaut national est venu, il viendra des Français, de notre persévérance et de notre courage. 

L'Action française étudiante Bordeaux présente à monseigneur le comte de Paris, duc de France, au prince Jean, dauphin de France, au jeune prince Gaston, et à tous les Français, ses vœux les plus dévoués pour l'année 2015.

 

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